L’ultim de toutes les audaces : le nouveau Maxi Trimaran Banque Populaire XI mis à l’eau
Mercredi 28 avril 2021
16 tonnes, 32 mètres de long et 23 mètres de large : Banque Populaire XI, c’est 24 mois de construction par 150 entreprises, françaises et locales en grande majorité.
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Ce nouvel « Ultim » de 16 tonnes, 32 m de long, 23 m de large et 37 m de haut, qui sera skippé par Armel Le Cléac’h , a mobilisé, pendant 24 mois, 150 entreprises afin d’être mis sur pied malgré la crise sanitaire !
Mélange de haute technologie et d’artisanat, ce géant des mers vient d’être mis à l’eau le 27 avril, à Lorient. Ultim de toutes les audaces, avec des foils en forme de S, environ deux fois plus grands que ceux des anciennes générations, illustration d’une recherche poussée en matière d’aérodynamique, à l’instar de la F1, Banque Populaire XI est le résultat d’une prouesse technologique, technique, humaine et logistique qui lui permet d’être le dernier fleuron de l’industrie nautique et de la voile sportive.
Le Team Banque Populaire a mobilisé pour sa conception et sa construction pas moins de 150 entreprises , françaises et locales dans leur grande majorité. Acteur majeur de la course au large, à la fois sponsor et armateur, Banque Populaire a ainsi accompagné des artisans, ingénieurs, et architectes, fidèle à son ADN de banque proche de ceux qui entreprennent. Par la même occasion, la banque démontre son implication forte dans le rayonnement des acteurs de l’économie bleue, qui rassemble toutes les activités économiques liées à la mer.
Désormais, un autre défi attend l’équipe avec les premières navigations pour Armel Le Cléac’h et son co-skipper Kevin Escoffier. En ligne de mire : le départ de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en novembre prochain.
LE MAXI TRIMARAN BANQUE POPULAIRE XI EN CHIFFRES
- 32 mètres de long, 23 mètres de large, 16 tonnes
- 24 mois de construction
- 4 500 heures (conception, architecture, plan, simulation chez VPLP)
- 300 plans de fabrication
- 150 entreprises mobilisées
- 150 000 heures de travail (dont plus de 100 000 heures pour le seul chantier CDK Technologies)
Lire le communiqué de presse
@PHOTO / Vincent Curutchet
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Le Relais des Océans : la réussite et l’excellence française à l’honneur à bord du Maxi Banque Populaire XI.
Publié le 11/04/2024
C’est à Brest, dans cette ville tournée vers l’océan, symbole du dynamisme de la filière maritime et de la course au large que la Flamme Olympique de Paris 2024 s’apprête à prendre la mer. Le 7 juin, elle embarquera à bord du Maxi Banque Populaire XI pour une aventure mémorable, le Relais des Océans.
Ainsi, pour la première fois de l’histoire, la Flamme Olympique de Paris 2024 traversera l’Atlantique par la seule force du vent, grâce à l’un des bateaux les plus performants et les plus rapides au monde. Au programme : une transatlantique inédite entre la Bretagne et la Guadeloupe du 7 au 15 juin pour faire rayonner les fiertés françaises, puis une traversée entre Pointe-à-Pitre et Fort-de-France le 16 juin pour célébrer la magnifique réussite des sportifs des Antilles. Tout au long de ce périple, à terre, ce sont des millions de Français qui pourront participer au Relais des Océans, grâce à un programme pédagogique distribué dans les établissements scolaires mais aussi en participant à une régate virtuelle pour tenter de battre le Maxi Banque Populaire XI. Partenaire majeur de la voile depuis plus de 35 ans et du surf depuis 2019 , Banque Populaire s’est toujours mobilisée pour encourager le dynamisme et contribuer à préserver les écosystèmes marins. Le Relais des Océans est une occasion majeure de poursuivre cet engagement en sensibilisant et en suscitant des actions en matière de protection de l’environnement.
Du 7 au 15 juin : une transatlantique pour célébrer la réussite et l’excellence à la française .
C’est pourquoi, pour accompagner la Flamme Olympique de Paris 2024 de l’autre côté de l’Atlantique, un équipage inédit a été composé avec Paris 2024 afin de rassembler des personnalités inspirantes dans le sport, la culture, la santé, la gastronomie, choisies pour faire vivre des émotions au public et mettre en lumière l’excellence à la française :
- Marie-José Pérec est l’une des plus grandes légendes du sport français. Guadeloupéenne d’origine, elle est la seule Française à avoir été sacrée triple championne olympique d’athlétisme, sport phare des Jeux. Elle remporte l’or en 1992 aux Jeux Olympiques à Barcelone sur 400 mètres et deux fois aux Jeux Olympiques d’Atlanta 1996 sur 400 mètres et 200 mètres.
- Marine Lorphelin est l’une des toutes premières ambassadrices, très engagée sur les Relais de la Flamme Olympique et Paralympique de Paris 2024. Jeune femme médecin accomplie et active, elle incarne entre autres les valeurs du sport qui fait partie intégrante de son quotidien et elle fera notamment la promotion du sport santé sur les Relais.
- Alexis Michalik, prodige du théâtre français, dont la pièce actuelle “Edmond” a été récompensée par 5 Molières. Après avoir interprété le rôle d’Olivier de Kersauson, célèbre navigateur français, au cinéma l’année dernière, Alexis Michalik s’apprête à marcher dans ses pas en réalisant sa première transatlantique à la voile.
- Hugo Roellinger est un chef français doublement étoilé. Breton d’origine et engagé en faveur d’une gastronomie durable (une étoile verte lui a été décernée en 2020), Hugo Roellinger est un amoureux de la mer, il navigue et rêve depuis petit de faire une transatlantique à la voile.
Accompagné d’ Armel Le Cléac’h incontournable skipper du Maxi Banque Populaire XI, et de Sébastien Josse , co- skipper du trimaran, l’équipage sera ainsi entouré de deux des meilleurs skippers, qui cumulent à eux seuls 7 tours du monde à la voile. Comme un symbole, ils avaient remporté ensemble une célèbre transatlantique en novembre dernier, à Fort-de France…
16 juin : une traversée entre la Guadeloupe et la Martinique pour célébrer la réussite des sportifs français d’outre-mer, d’hier, d’aujourd’hui et de demain .
Après avoir salué l’île Papillon, la Flamme Olympique de Paris 2024 reprendra la mer en direction de l’île aux Fleurs, avec un nouvel équipage exceptionnel avec des athlètes d’Outre-Mer qui ont fait – et feront rayonner le sport français à travers le monde. Banque Populaire est fier de mettre à l’honneur ces sportifs qui sont dans le cœur des Antillais et plus largement de tous les Français , des figures d’inspiration par le sport.
Ainsi, Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse seront accompagnés de 4 athlètes ultramarins au palmarès impressionnant ou porteur d’avenir , ainsi que de Tony Estanguet , Président de Paris 2024 et Parrain du Maxi Banque Populaire XI :
- Laura Flessel fait partie des légendes du sport français en étant l’escrimeuse française la plus décorée de l’histoire. La native de Pointe-à-Pitre a fait ses gammes dans son club de Petit-Bourg en Guadeloupe. Spécialiste de l’épée, elle est quintuple médaillée olympique dont deux médailles d’or remportées aux Jeux Olympiques d’Atlanta 1996.
- Coralie Balmy , originaire de la Trinité en Martinique, elle portera la Flamme Olympique à Sainte Marie, ville de son club Font Giromon où sa carrière a commencé. Elle a remporté à quatre reprises les championnats d’Europe en nage libre, a participé à trois reprises aux Jeux Olympiques avant d’obtenir la médaille de bronze à Londres en 2012.
- Kéni Pipérol-Dampied , est un jeune skipper de 27 ans, qui a grandi en Guadeloupe. Il s’est illustré sur de célèbres transatlantiques à la voile aux commandes d’un Class40 unique et novateur qu’il a fabriqué lui-même avec des matériaux 100% écologiques, épaulé par des apprentis de tous les corps de métiers.
- Thomas Debierre , a déjà un très beau palmarès en surf du haut de ses 24 ans. Le natif de Guadeloupe est champion du monde ISA junior et champion du monde des nations junior en 2016 ainsi que champion de France junior 2018.
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Pour ce Relais des Océans qui met à l’honneur les territoires ultramarins, Banque Populaire lance un programme d’héritage en faveur de la préservation des milieux aquatiques. Cet engagement se concrétise entre autres au travers d’un programme pédagogique réalisé avec Génération 2024, le programme éducation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et avec la participation de la CASDEN Banque Populaire. Destiné à tous les niveaux, de la maternelle au lycée, ce dispositif est développé par Banque Populaire et Paris 2024 au travers de son programme Génération 2024 et de son label associé , délivré par le ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce label vise à développer les passerelles entre le monde scolaire et le mouvement sportif pour encourager la pratique physique et sportive des jeunes. Aujourd’hui, plus de 10 300 écoles et établissements sont labélisés Génération 2024, soit plus de 4 millions d’élèves et étudiants. Construit autour d’un principe pédagogique qui vise à mobiliser les élèves autour d’un objectif collectif commun avec la création d’un mini-magazine , ce projet de classe est centré sur plusieurs thématiques en lien avec les océans. Si la ligne directrice reste la sensibilisation à la préservation de milieux aquatiques, ces outils pédagogiques et participatifs permettront de travailler autour de la géographie, de l’histoire, de l’expression artistique, de la découverte de la navigation … Tous ces outils sont d’ores et déjà mis à disposition du corps enseignant sur la plateforme Génération 2024.
Le périple marin inédit de la Flamme Olympique de Paris 2024 a été pensé afin d’être partagé avec le plus grand nombre. L’équipage transatlantique du Maxi Banque Populaire XI lance ainsi un défi aux joueurs en ligne en les invitant à participer à partir du 7 juin à une régate exclusive à l’occasion du Relais de la Flamme Olympique de Paris 2024. Ainsi, des milliers de passionnés accompagneront le maxi-trimaran sur l’océan pour une parade nautique virtuelle, au cours de laquelle des échanges avec les membres de l’équipage auront lieu et de nombreux contenus de sensibilisation à la préservation des milieux aquatiques seront partagés . Pour les premiers arrivés aux Antilles, des lots exceptionnels seront mis en jeu afin par exemple, de découvrir les sensations réelles de la navigation sur le Maxi Banque Populaire XI.
Avec ce rendez-vous historique, Banque Populaire célèbrera la réussite en mer avec des équipages inédits , mais également à terre en mettant à l’honneur les savoir-faire de ses clients au travers de réalisations emblématiques qui contribuent au rayonnement de leur territoire. Ces produits d’exception, fiertés des entreprises, des PME et des artisans partout en France, embarqueront aux côtés de la Flamme Olympique de Paris 2024. Attachées depuis plus d’un siècle à mettre en lumière leurs régions et tous ceux qui contribuent à leur dynamisme, les 12 Banques Populaires régionales sélectionneront chacune un symbole fort réalisé par un de leurs clients pour prendre part à l’aventure. Par ailleurs, une œuvre, réalisée par un artisan d’art, lauréat de la Fondation Banque Populaire sera spécialement créée pour le Relais des Océans , et prendra également le large à bord du Maxi Banque Populaire XI, pour cette traversée de la réussite.
Armel Le Cléac’h : « La Flamme Olympique, c’est un symbole qui dépasse largement le sport et qui va former une incroyable chaîne humaine. Il y a beaucoup de fierté à faire partie de son relais et pouvoir convoyer la Flamme à bord du Maxi Banque Populaire XI. Avec l’équipage, il y aura beaucoup de choses à partager, à découvrir. Avec Sébastien, on veillera à la sécurité de tous, assurer la cohésion et arriver à bon port. Nous allons tous apprendre les uns des autres, ça s’annonce passionnant. »
Sébastien Josse : « Ce qui est particulièrement enthousiasmant au fil de cette traversée, c’est d’avoir le temps. C’est rare d’avoir l’occasion de traverser l’Atlantique sans être en course. Nous allons pouvoir prendre le temps de profiter des gens à bord et du parcours. Transporter la Flamme, ça amène plus d’imaginaire. Ensemble, on va partager nos univers respectifs. Avec Armel, on va s’employer à ce que chacun soit à l’aise et profite au maximum de cette belle aventure. »
Marie-José Pérec : « Cette traversée, c’est un cadeau qu’on fait à l’outre-mer. Emmener la Flamme dans ces territoires, c’est primordial. Je suis ravie et fière que l’on puisse faire participer toutes les Antilles à cette grande fête. Ce sont des territoires d’où sont originaires de si nombreux champions qui ont fait briller la France. Leur rendre hommage, vibrer en Guadeloupe et en Martinique, c’est une chance incroyable. »
Marine Lorphelin : « J’aime les défis et je ne pouvais pas refuser. Au-delà du challenge sportif, l’essence même de ce projet vise à partager aux jeunes générations, à sensibiliser et pourquoi pas à inspirer notamment sur les problématiques environnementales. L’idée à bord, ce sera de se soutenir, de s’aider, de participer, de former un équipage. J’ai confiance dans les deux skippers et dans le bateau. »
Alexis Michalik : « Je suis honoré et flatté d’être au service de cette belle aventure. Je suis ravi d’accompagner la Flamme Olympique parce qu’elle est associée à de belles valeurs : le collectif et le vivre-ensemble. Je me sens proche de l’océan et je suis fan des Antilles, c’est là que j’aime m’isoler pour écrire et travailler. Et puis je trouve très beau que cette aventure puisse inspirer et donner envie de se dépasser aux plus jeunes. »
Hugo Roellinger : « J’ai toujours eu un attachement très fort à la mer. C’est le poumon, le garde-manger de l’humanité. C’est aussi devenu le quotidien de ma cuisine. Je rêvais de traverser l’Atlantique mais je ne pensais pas que ça pouvait être possible aux côtés de skippers comme Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse. Je n’arrive pas à me rendre compte qu’on va naviguer aussi longtemps à une vitesse aussi élevée. »
Coralie Balmy : « Je trouve ça extraordinaire que la Flamme passe dans les outre-mer. Participer à ce Relais des océans est un symbole fort d’engagement pour l’environnement et la protection des océans. Ayant grandi ici, j’ai pu voir des merveilles sous l’eau et on ne peut plus ignorer notre impact. Je suis très reconnaissante de pouvoir impulser des dynamiques positives et de participer à cette belle aventure humaine. »
Laura Flessel : « En tant qu’ultra-marine, je suis très fière de participer à cette aventure, de parler des valeurs de l’olympisme à travers les Antilles. Rien qu’en Guadeloupe, plus de 100 athlètes ont été titrés et 3 porte-drapeaux ont fait briller la France. C’est un beau message que la Flamme vienne sur nos terres de champions, nous rassemble tous et salue le travail des familles, des bénévoles, des instances qui se mobilisent sans relâche. »
Kéni Pipérol-Dampied : « C’est extraordinaire de faire partie de cette aventure. Il s’agit d’une très belle opportunité pour faire briller les Antilles, relier deux îles chères à mon cœur et porter des messages forts, notamment en matière de préservation des océans. Je n’ai jamais navigué à bord d’un Ultim. Être épaulé par des skippers aussi compétents qu’Armel et Sébastien, ça va être génial ! »
Thomas Debierre : « En grandissant dans ce cadre idyllique, je suis tombé amoureux de l’océan très jeune. Je suis fier de participer à cette traversée, de représenter la Guadeloupe et d’accompagner la Flamme Olympique. J’ai fait un peu de multicoque, j’ai hâte de découvrir les sensations à bord de l’Ultim ! »
Tony Estanguet : « Le Relais des Océans sera un chapitre exceptionnel du Relais de la Flamme de Paris 2024. Ce sera à la fois une aventure inédite, emmenée sur le Maxi Banque Populaire XI par Armel Le Cleac’h et ses deux équipages de légende, mais également une échappée belle pour mettre en lumière la diversité des paysages des six territoires ultramarins traversés. Fidèle à notre volonté d’Ouvrir Grand les Jeux, les Eclaireurs du Relais des Océans emmèneront la magie de la Flamme jusque dans les Antilles. Nous remercions Banque Populaire, l’un des Parrains du Relais de la Flamme, de nous permettre de faire vivre de tels moments, ainsi que les athlètes et personnalités qui ont répondu présents ! Rendez-vous le 7 juin, à Brest, pour le grand départ ! »
Pierre-Laurent Berne, directeur du Développement Banque Populaire : « En tant que Banque de la Voile depuis près de 35 ans, c’est évidemment une immense fierté de pouvoir apporter la Flamme Olympique de Paris 2024 jusqu’aux Antilles à bord du Maxi Banque Populaire XI. Cet événement est l’occasion pour Banque Populaire de célébrer toutes les réussites qui font le rayonnement de nos territoires. Tout d’abord, avec la composition des deux équipages inédits qui célèbrent des personnalités inspirantes et mettent en lumière l’excellence à la française. Puis, au travers de tous les acteurs tricolores qui ont œuvré à la construction de ce bateau qui concentre ce qui se fait de mieux en matière de technique et d’innovation. Enfin, grâce à nos clients qui illustrent le savoir-faire des entreprises, des PME et des artisans en avitaillant le Maxi Banque Populaire XI avec des produits d’exception issus de nos régions. Cette aventure sera partagée avec des millions d’élèves, qui seront invités à participer au programme pédagogique développé avec le label Génération 2024, sur le thème de la préservation des milieux aquatiques, et avec de nombreux passionnés qui pourront défier l’équipage du Relais des Océans sur une grande régate virtuelle. Ainsi c’est l’ensemble des Français, au travers du monde du sport, de la gastronomie, de la culture, de la santé, mais aussi de l’entreprenariat, de l’artisanat et l’éducation que nous sommes heureux d’associer à ce rendez-vous historique. »
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Le Maxi trimaran Banque Populaire XI prêt à naviguer
Le Maxi Trimaran Banque Populaire 11 a été mis à l'eau ce mardi 27 avril 2021 après deux ans de chantier. Son skipper, Armel le Cléac'h va désormais s'atteler à la prise en main de son bateau avec les premières navigations. Objectif Transat Jacques Vabre, dont le départ sera donné en novembre prochain.
Un bateau technologique
16 tonnes, 32 m de long, 23 m de large, voici les dimensions du Maxi Trimaran Banque Populaire, dimensions communes d'ailleurs à la Classe Ultim 32/23. Le bateau est sorti du chantier CDK à Lorient ce mardi 27 avril après un chantier de 24 mois. Le mât et la bôme ont été installés une fois le bateau mis à l'eau.
Ce nouveau bateau possède un design très aérodynamique, pour favoriser l'écoulement de l'air, notamment sur le dessus du roof. Le team Banque Populaire a d'ailleurs porté une grande attention à cette dimension comme nous l'avait expliqué Armel le Cléac'h .
"L'évolution notable sur notre bateau c'est l'optimisation du carénage et de l'aéro entre l'étrave de la coque centrale et le tableau arrière de la coque centrale. Il y a une continuité de l'écoulement de l'air, pour un meilleur aérodynamisme et surtout pour un effet de plaque. On va venir coller le bas des voiles au niveau du pont. C'est ce que l'on a vu sur la Coupe de l'Amercia, avec des bateaux carénés, très profilés, pour un gain de performance. Cet aérodynamisme du pont de la coque centrale c'est nouveau."
Autre caractéristique, la taille des foils qui a doublé par rapport au précédent Ultim Banque Populaire, et qu'il sera possible de remonter pour naviguer en mode archimédien.
La cellule de vie est positionnée en arrière du bras arrière, quasiment protégée et fermée pour plus de confort.
S'entrainer un maximum avant la Transat Jacques Vabre
Armel le Cléac'h , son co-skipper Kevin Escoffier et l'équipe vont désormais fiabiliser et mettre au point Banque Populaire IX en multipliant les navigations, avant la prochaine grande échéance, la Transat Jacques Vabre , dont le départ sera donné le 7 novembre prochain.
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« Banque populaire XI », les secrets d’un géant des mers
Mis à l’eau mardi à Lorient, le maxi-trimaran d’Armel Le Cléac’h est un mastodonte de carbone de 16 tonnes, 32 mètres de long et 23 mètres de large.
Par Guillaume Paret
Temps de lecture : 5 min
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L e géant des mers a rejoint son élément. Mardi 27 avril à Lorient (Morbihan), le maxi-trimaran Banque populaire XI (32 mètres de long sur 23 mètres de large) a été mis à l'eau sous les yeux ébahis d'Armel Le Cléac'h, du Team Banque populaire et d'une centaine de curieux. Un bijou de technologie de 16 tonnes, capable de survoler les mers du globe, pour boucler un tour du monde en moins de 45 jours.
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Le 6 novembre 2018, Armel Le Cléac'h a certainement eu la peur de sa vie. À bord de son multicoque dernière génération maxi-trimaran Banque populaire IX , deux jours seulement après le départ de la mythique Route du rhum – course transatlantique en solitaire –, « Le Chacal » chavire au large des Açores (Portugal) . Une désillusion terrible et un traumatisme profond pour l'expérimenté skippeur breton, qui avait alors été secouru par un bateau de pêche portugais, avant d'accoster à Vigo (Espagne), puis de rejoindre Lorient, où toute son équipe l'attendait. De retour sur l'eau au premier plan deux ans plus tard, Armel Le Cléac'h et son team reviennent encore plus forts, de nouveaux défis en tête, et présentent un multicoque innovant, conjuguant performance et fiabilité.
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La sécurité au service de la performance
Mastodonte de carbone, le maxi-trimaran Banque populaire XI mesure 32 mètres de long et 23 mètres de large pour 16 tonnes. Pourtant, la finesse de ses formes est marquante et l'innovation est partout, à l'instar de son poste de pilotage, de ses plans porteurs ou de ses foils, deux fois plus grands que ceux des précédentes générations et conçus de façon à augmenter la stabilité du vol et maintenir une vitesse moyenne élevée tout en s'adaptant au mieux aux conditions changeantes du large. Les performances aérologiques ont également été optimisées pour favoriser l'écoulement de l'air à haute vitesse ou en vitesse de « vol ».
Côté confort, Armel Le Cléac'h a notamment demandé à ses équipes de concevoir un habitacle lui permettant de se tenir debout, sans toucher le plafond, malgré sa grande taille (1,88 m). Dès lors, le cockpit a été optimisé. Il dispose d'une surface vivable de 12 mètres carrés et mesure 1,90 m de haut (entre le plancher et la casquette). Complètement fermé, l'habitacle permet au skippeur de rester protégé du vent avec un espace de vie spacieux, où deux zones de pilotage sont intégrées.
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Beaucoup de "made in France " dans ce géant des mers. © © Easy Ride / BPCE Les autres enjeux majeurs sont la fiabilité et la sécurité à bord. Pour assurer l'intégrité de son skippeur, Banque populaire a équipé le bateau de trois caméras en haut du mât, dont deux thermiques pour détecter les éventuels ofnis (objets flottants non identifiés). Un système d'ultrason a également été mis en place dans la dérive pour éloigner les mammifères marins et éviter toute collision potentielle dans un rayon de 1 500 mètres. L'ensemble des données propres au bateau sont récoltées par une centaine de capteurs à bord permettant d'enregistrer toutes les 10 secondes pas moins de 300 informations lors des navigations – grâce à trois caméras qui tournent en permanence (une de chaque côté de la casquette et une sous le support radar). Le bras avant, qui avait cédé en 2018, a vu sa structure complètement repensée. Enfin, des fibres optiques ont été installées dans l'ensemble de l'armature, permettant de contrôler les différents impacts et les déformations éventuelles des éléments. Le maxi-trimaran Banque populaire XI mesure 32 mètres de long sur 23 mètres de large. © © Easy Ride / BPCE Excellence française
Avec son bureau d'études et l'ensemble de ses salariés, le Team Banque populaire a fait la part belle au « made in France » en faisant majoritairement appel à des entreprises françaises et locales. Ce multicoque est un concentré de technologies et d'innovations, symbole d'un savoir-faire breton unique au monde dans le domaine de la voile de compétition au large. Pour pouvoir mettre sur l'eau ce géant des mers, il aura fallu vingt-quatre mois de construction, dont 4 500 heures de préparation (conception, architecture, plan, simulation chez VPLP) et 150 000 heures de travail (dont plus de 100 000 pour le seul chantier CDK Technologies). Au total, 300 plans ont été nécessaires à la fabrication de ce bateau volant.
« La construction d'un Ultim est un enjeu économique majeur qui dépasse le cadre du sport », explique Ronan Lucas, directeur du Team Banque populaire. Acteur majeur de la course au large, à la fois sponsor et armateur, Banque populaire a ainsi accompagné des centaines d'artisans, d'ingénieurs, d'architectes, et la construction du bateau a mobilisé 150 entreprises et artisans du Grand Ouest. Son coût : 12 millions d'euros. Un budget à la hauteur de ces Formule 1 des mers, capables de filer à près de 100 km/h sur les flots, et de boucler un tour du monde en moins de 45 jours. « Nous sommes très fiers du travail accompli pendant ces deux ans. Il permet de mettre à l'eau un bateau extrêmement abouti dans ses moindres détails. Nous savons qu'il va être plus rapide, plus performant, plus marin », conclut le directeur du Team.
Prochain défi : la transat Jacques-Vabre
Désormais, Armel Le Cléac'h est prêt à reprendre sa route. Avec son coskippeur Kevin Escoffier et toute l'équipe, ils vont multiplier les sorties en mer pour rôder le Banque populaire XI . Une montée en puissance progressive jusqu'au 7 novembre prochain, date du départ de la transat Jacques-Vabre Normandie Le Havre, est prévue avec une tournée en Méditerranée en juin, puis un aller-retour express en Martinique en juillet. Deux navigations qui contribueront à engranger de l'expérience à bord, avant le grand rendez-vous de l'automne.
« Avec la fin de la construction de ce bateau qui a impliqué tant de talents et de savoir-faire, c'est un premier chapitre qui se termine. Désormais, nous en entamons un nouveau : celui de la navigation. Nous allons effectuer les premiers tests à Lorient, avant de nous focaliser sur l'aspect sportif en allant au large pour le prendre en main. La transat Jacques-Vabre, c'est déjà demain pour nous. Il s'agit d'un objectif majeur, le premier grand rendez-vous de cet Ultim. Avec l'équipe et Kévin Escoffier, nous ferons tout pour aller au bout de nos objectifs. Et ce bateau offre forcément une grande dose d'envie et d'optimisme pour y parvenir ! » se réjouit Armel. Enfin, le skippeur aura une revanche à prendre. « Le Chacal » s'élancera en novembre 2022 en solitaire à l'assaut de la Route du rhum. Battu par les flots, Armel Le Cléac'h ne sombre jamais.
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Commentaires (4)
T’es sur ? Je me souviens avoir mouillé avec mon ovni à Bénodet et avoir été chez lui. Est-ce que prends l’eau ?
Le ream, l'Ultim. Non, quand je lis ça, je pleure.
Pas Fouesnant...
Le maxi-trimaran volant de retour à Lorient
Trois semaines après son départ du Morbihan , et après une semaine passée en Guadeloupe, le skipper de la Banque de la Voile et son équipage ont posé pied-à-terre. « Encore une belle transat, un peu plus longue qu’à l’aller en raison des vents contraires mais c’était prévu » a expliqué Armel quelques heures avant son arrivée. « Le bateau est en bon état et j’ai gagné en confiance » a-t-il poursuivi, visiblement satisfait de cette transatlantique retour. « J’ai pu me mettre en condition solitaire par moment, en faisant les manœuvres seul. » Armel a ainsi pu faire plusieurs repérages riches en enseignements au cours de ces deux traversées de l’océan atlantique dans l’optique notamment de la prochaine Route du Rhum. « On a également pu se relayer avec l’équipage et travailler les réglages qu’on avait pas forcément eu le temps de voir à l’aller » a-t-il conclu.
J’ai gagné en confiance.
Au programme à présent pour le Team et le Maxi Banque Populaire IX, une mise en chantier afin de réaliser un check up complet du bateau avant la première édition de la Nice Ultimed qui débutera le 2 mai prochain. « Je vais pouvoir faire un petit break, prendre un peu de vacances et peaufiner ma préparation physique en vue des prochaines échéances » s’est réjoui Armel.
Crédit photo : Easy Ride, BPCE
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JEUX OLYMPIQUES - Les six coins de l’Hexagone et de nombreux territoires d’outre-mer. La flamme olympique va parcourir presque toute la France d’ici au 26 juillet, jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Avant de parvenir jusqu’à la Seine, la flamme, arrivée à Marseille mercredi 8 mai, aura traversé une soixantaine de départements, plus de 400 communes et de nombreux lieux symboliques .
Au total, plus de 10 000 personnes, connues ou anonymes, vont se transmettre la torche dessinée par le designeur Mathieu Lehanneur . Chacun parcourra environ 200 mètres, toujours sous haute sécurité .
Durant 79 jours, 67 étapes (et un épilogue) sont prévues avec à chaque fois plusieurs segments qui s’étirent de 9 heures à 19 heures. Chaque soir, le chaudron qui a été allumé pour la première fois à Marseille par le rappeur Jul prendra place dans une ville. C’est par exemple Antoine Dupont qui l’a fait briller ce vendredi 17 mai à Toulouse.
Après Marseille jeudi 9 mai la flamme a sillonné le sud-est de la France (Var, Alpes-de-Haute-Provence, Bouches-du-Rhône, Hérault) avant de refranchir la Méditerranée jusqu’en Corse.
De retour sur le continent, elle a entamé sa remontée de la France par l’ouest en passant par les Pyrénées. Arrivée à Tarbes dimanche, elle était lundi 20 mai à Pau, chez Tony Estanguet. Ce mardi, elle a fait un saut de puce sur la Croisette où elle a gravi les marches du Festival de Cannes avant d’entamer via Bergerac (ce mercredi) puis Bordeaux (jeudi) sa remontée par la côte atlantique jusqu’à Brest, le 7 juin.
Elle prendra alors la direction de la Guadeloupe sur le maxi-trimaran Banque Populaire d’Armel Le Cléac’h. Pendant cette traversée, les outre-mer seront mis à l’honneur. La deuxième partie du trajet dans l’Hexagone commencera à Nice le 18 juin avant un premier passage à Paris le 14 juillet où elle reviendra le jour de la cérémonie d’ouverture.
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À 68 ans, Francis Joyon fait revivre un trimaran de 30 ans ! [Vidéo]
Par Philippe Eliès
Remercié par son sponsor il y a un an, Francis Joyon, 68 ans, a choisi de retaper un trimaran vieux de 30 ans avec lequel il avait gagné la Transat anglaise en 2000. Embarquez avec le menhir de Locmariaquer pour tirer quelques bords sur ce bateau aujourd’hui classé.
Francis Joyon a donné rendez-vous dans son havre de paix, à Locmariaquer. « On se retrouve à 14 h, au ponton à annexes, à 50 mètres au nord de l’embarcadère du Guilvin », précise-t-il dans un texto.
A 68 ans, Francis Joyon a retapé le trimaran Orma de 30 ans avec lequel il avait gagné la Transat anglaise en 2000. Il veut être au départ de la Route du Rhum 2026. Histoire à lire sur @LeTelegramme pic.twitter.com/70c5VolK46 — Philippe Eliès (@baiedemorlaix) May 28, 2024
Nous sommes six sur le ponton. Six dans une annexe où, franchement, l’on serait mieux à quatre. Le trimaran n’est pas au ponton mais au mouillage, au milieu de la baie. « Ici, à marée basse, il n’y a pas d’eau, c’est pour cela que le bateau est loin », explique le vainqueur de la Route du Rhum 2018.
À l’abandon
Nous voici à bord de ce trimaran Orma baptisé « Océans », un plan Nigel Irens, l’architecte préféré de Joyon qui l’a racheté il y a cinq ans. « J’avais vendu le bateau à un Portugais. Antonio était un homme d’affaires, passionné par les multicoques. Il s’en servait pour aller aux Açores avec ses enfants mais hélas, il s’est tué dans un accident de moto ».
Le bateau est à l’abandon à Lisbonne, aucun acheteur ne se présente. « Son fils m’a alors appelé, dit Joyon. Avec ma prime de course de la Route du Rhum + quelques économies, j’ai fait une offre et il l’a acceptée ». C’était il y a cinq ans.
Après plus d'un an de travail à Locmariaquer, le trimaran Orma plan Nigel Irens, a été remis en configuration course pic.twitter.com/4kLUb5ifBj — Philippe Eliès (@baiedemorlaix) May 28, 2024
Le trimaran met le cap sur Locmariaquer où il reste sur un terre-plein pendant trois ans. A attendre que son skipper ait le temps de lui donner une énième vie. En janvier 2023, Joyon se retrousse les manches. Seul, il ponce, perce, bricole, peint… À quai depuis la fin du projet Idec, le détenteur du Trophée Jules-Verne y met toute son énergie. Lui aussi cherche un nouveau souffle. Un autre cap.
« Je ne pouvais pas le laisser à l’abandon. C’est un super bateau ». On se souvient qu’en 2000, Joyon, sans le sou, avait dominé la Transat anglaise quelques mois après avoir été remercié par son sponsor de l’époque, Banque Populaire.
Le mât qui gagne
« Regardez ce mât, c’est celui avec lequel Florence Arthaud a gagné la Route du Rhum en 1990. C’est le mât gagnant », dit Joyon qui, avec l’ancien espar, a démâté et chaviré deux fois avec ce trimaran. L’un des premiers mâts en carbone, à trois étages de barres de flèche.
À bord, tout est d’époque. Les winches, les poulies, les taquets, la bôme… Depuis peu, le bateau a été classé d’intérêt patrimonial. « Ce qui est rare pour un trimaran de course », note Joyon. Ce plan Irens, « un architecte qui se souciait beaucoup de l’esthétisme », n’est forcément pas aussi bien équipé que les multicoques dernier cri. Qu’importe, Joyon fait avec ce qu’il a : c’est d’ailleurs comme ça qu’il fonctionne depuis de nombreuses années et ça lui a plutôt très bien réussi : « Je récupère tout. En 30 ans de carrière, j’ai eu beaucoup de bateaux donc j’ai conservé plein de trucs ».
Des voiles notamment qu’il va retailler pour remplacer celles de devant qui commencent à faire la gueule. Son copain, l’Italien Giovanni Soldini lui a donné des voiles de son Mod70. Elles feront parfaitement l’affaire.
Cure d’amaigrissement
Il est temps de quitter le mouillage et de sortir du golfe du Morbihan. Corentin, son fils, s’occupe d’amarrer l’annexe à la bouée, de hisser la grand-voile et de larguer les amarres. « Plutôt rare de voir un trimaran de course de 18,28 m partir à la voile d’un coffre, non ?», s’amuse Joyon, qui aime les choses simples.
En baie de Quiberon, les 6,85 tonnes s’effacent quand le trimaran file, sans forcer, à 18-20 nœuds avec à peine 12-13 nœuds de vent. Joyon a le sourire. À l’intérieur, Daniel Leven, spécialiste de l’électronique et de l’informatique embarquée, a le nez dans les données. Il est venu « donner un coup de main à Francis », histoire d’étalonner les appareils du bord.
La machine a perdu ses kilos superflus, les éléments de confort installés par l’ancien propriétaire, comme les propulseurs d’étraves, ont été enlevés. « J’ai viré tout ça et gagné 400 kg », dit Joyon.
La Route du Rhum dans le viseur
Depuis que son ancien sponsor, Idec, a choisi de le laisser à quai en juin 2023, Francis Joyon n’a pas fait de vagues. Ah quoi bon. À 68 ans, il n’est pourtant pas question de prononcer le mot retraite devant lui. « J’ai mis seulement 1 an pour rebondir, c’est bien ».
Le Menhir de Locmariaquer a retrouvé le large, son bateau, « le sourire aussi », dit Corentin qui ajoute : « Il avait besoin d’être sur l’eau ». C’est connu, un marin à terre se dessèche, rouille. Joyon n’a pas de sponsor, donc pas de revenu. « Mon salaire, c’est le bonheur de refaire naviguer ce bateau ». C’est dit.
Demain, il va aller titiller les Anglais sur le Tour de l’île de Wight. Après-demain, il se verrait bien prendre le départ de la Route du Rhum 2026 dans la catégorie Rhum Multi. A 70 ans. « Oui, c’est l’idée ».
Comment compte-t-il financer tout cela ? Avec des coups de main ici et là, sans vendre son âme à un sponsor. « Je peux proposer des sorties à la journée à certaines entreprises qui accepteraient de m’aider un peu, moyennant des petites sommes. En revanche, je veux garder le nom du bateau".
Océans, là où il est définitivement dans son élément.
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Flamme olympique à Brest : ce qu'il faut savoir
- Nicolas Olivier
- France Bleu Breizh Izel
Stationnement interdit, circulation coupée, tramway interrompu, terrasses fermées : le passage de la flamme olympique va entraîner des perturbations le vendredi 7 juin à Brest. Mais si l'organisation sera millimétrée, le relais devrait aussi être une belle fête populaire.
La 27e étape du relais de la flamme olympique sera dans le Finistère le vendredi 7 juin. Un événement sportif et populaire qui va mettre en lumière sept communes (Quimper, Plougastel-Daoulas, Brest) ou sites remarquables du département (Port-la-Forêt, pointe de la Torche, pointe du Raz, montagne Saint-Michel de Brasparts). La cité du Ponant sera la dernière à être traversée, en début de soirée.
Un parcours de port à port
La flamme olympique partira à 17h41 au port du Moulin Blanc pour arriver sur le quai Malbert à 19h25 . Entre les deux ports, un itinéraire de 8 kilomètres via le quartier de Saint-Marc, le stade Francis Le Blé, la place de la Liberté, la rue de Lyon, le boulevard Jean Moulin, ou encore le Château. Au total, 35 relayeurs parcourront un peu plus de 200 mètres chacun.
Des animations proposées par la municipalité jalonneront le tracé (démonstrations sportives, bagad, chants de marins, cheerleaders...). Le site de célébration sera implanté sur le quai Malbert. Il ouvrira au public à 15h30 pour faire monter l'ambiance jusqu'à 19h30 et l'allumage du chaudron par la dernière relayeuse, Laury Thilleman . Et surtout jusqu'au départ du Maxi Banque Populaire XI d'Armel le Cléac'h, prévu à 20h15. La jauge de cet espace sera limitée à 8.000 personnes .
Des perturbations de circulation
Revers de la médaille, la sécurisation d'un tel événement impose un certain nombre de mesures. Le stationnement sera interdit dès le jeudi 6 juin au soir sur l'intégralité du parcours, et même dès le 5 juin sur le quai Malbert. La circulation sera coupée 30 minutes avant le passage de la flamme, 10 minutes pour les piétons. Le pont de Recouvrance sera fermé. Le trafic du tramway sera interrompu entre Menez Paul et Recouvrance entre 17h et 19h35. Enfin, les terrasses et les déballages de commerçants ne seront pas autorisés à moins de 4 mètres du parcours de la flamme.
"C'est un peu ce qu'ont connu les Brestois quand le Tour de France est passé en 2021, ce n'est pas très différent , rassure le sous-préfet de Brest Jean-Philippe Setbon. Cela reste très raisonnable, je pense en terme de nuisances par rapport à ce que ça rapporte en terme d'animations et de plaisir pour tout le monde" .
Des restrictions de navigation
En mer, où les autorités s'attendent à de nombreux bateaux, il y aura certaines règles à respecter. Il sera interdit de naviguer à moins de 100 mètres du Maxi Banque populaire XI , et à moins de 200 mètres devant lui. Les plaisanciers devront aussi anticiper leur sortie du port (impossible de quitter la marina du Château après 18h45) et leur retour, sachant que le soleil se couchera à 22h16.
Le maxi-trimaran barré par Armel Le Cléac'h pourra être observé à terre, vers 21h30 devant le phare du Petit Minou et vers 22h à la pointe Saint-Mathieu, avant de prendre le large. La flamme sera ensuite attendue en Guadeloupe le 15 juin.
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Le Maxi Banque Populaire XI, l'Ultim de Voile Banque Populaire crée en 2021. Toutes les infos sur ce géant des mers avec la Banque de la Voile.
Maxi-Banque populaire V (2008-2012) ou Maxi Spindrift 2 (2013-2021) ou Sails of Change (depuis 2021) est un maxi- trimaran de 37 mètres depuis 2021 (initialement 40 m), de course au large, conçu par le Team Banque populaire, et mis à l'eau à Lorient en août 2008. Il est actuellement le plus grand trimaran de course océanique du monde.
Publié le 28/06/2023. En tant que Parrain Officiel du Relais de la Flamme Olympique et Partenaire Premium des Jeux de Paris 2024, Banque Populaire est fière d'annoncer que le Maxi Banque Populaire XI apportera la Flamme Olympique de l'autre côté de l'océan.
Le Maxi Banque Populaire XI, un trimaran de 32 mètres de long, 23 mètres de large et 16 tonnes de carbone, qui a été mis à l'eau ce mardi 27 avril. Ce bijou de technologie, destiné à tutoyer les plus hautes vitesses jamais atteintes en course au large, est voué à concourir dans les compétitions les plus prestigieuses.
Maxi Banque populaire XI est un voilier maxi- trimaran - hydroptère français, de course au large, de classe Ultime (32 m), du Team Banque populaire, skippé par Armel Le Cléac'h, et mis à l'eau à Lorient au printemps 2021. Histoire.
Armel, qui n'a manqué aucune sortie en mer de Banque Populaire XI depuis sa mise à l'eau en avril 2021 a enchaîné les milles afin de s'approprier le Maxi trimaran. Il décrypte ses principales caractéristiques, vues de l'intérieur.
Découvrez le projet du Maxi Banque Populaire. Mis à l'eau en 2021, cet Ultim un multicoque capable d'atteindre des vitesses records.
Ce mardi, le mât et la bôme ont été ajoutés à la structure une fois le trimaran mis à l'eau à la base des sous-marins de Lorient, à quelques mètres des locaux du Team Banque Populaire. « Un enjeu économique qui dépasse le sport »
Le Maxi Trimaran Banque Populaire XI, mis à l'eau ce mardi 27 avril, est le fruit d'un intense travail collectif. Mélange de haute technologie et d'artisanat, il a mobilisé, pendant 24 mois, 150 entreprises afin d'être mis sur pied malgré la crise sanitaire.
LE MAXI TRIMARAN BANQUE POPULAIRE XI EN CHIFFRES. 32 mètres de long, 23 mètres de large, 16 tonnes. 24 mois de construction. 4 500 heures (conception, architecture, plan, simulation chez VPLP) 300 plans de fabrication. 150 entreprises mobilisées. 150 000 heures de travail (dont plus de 100 000 heures pour le seul chantier CDK Technologies)
Le Maxi-trimaran Banque Populaire XI a été mis à l'eau, ce jeudi à Lorient, à l'issue du chantier d'hiver qui a duré près de 5 mois. Un moment toujours exaltant et enthousiasmant parce qu'il augure d'une nouvelle saison et de belles perspectives sportives.
Accompagné d' Armel Le Cléac'h incontournable skipper du Maxi Banque Populaire XI, et de Sébastien Josse, co- skipper du trimaran, l'équipage sera ainsi entouré de deux des meilleurs skippers, qui cumulent à eux seuls 7 tours du monde à la voile.
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